Tout ce que nous voyons en ce moment à la télévision est atterrant. On peut se demander s’il ne faudrait pas faire passer un examen avant d’autoriser les gens à voter. Je suis effrayée de voir l’impact de la télévision sur les gens. Quel que soit le parti politique auquel on adhère, ce qui est tout à fait normal, l’analyse que l’on fait des candidats devrait être le fruit d’une réflexion personnelle. Les gens ont peur de voter, mais ils n’ont pas peur de manifester. Ils ont peur de ne pas garder leur emploi, mais ils font tout pour que ça arrive. Et ils sont tellement magouilleurs que l’idée qu’on puisse mettre le nez dans leurs affaires est impensable .Alors vous avez peur de quoi ? Un redressement général est inévitable mais peut-être attendez-vous que ce soit fait par l’Europe ou la chine ou par un ras le bol général qui amènera une révolution. A oui à part Sarkozy qui est l’homme à abattre tous les autres ont bien compris la leçon de Le Pen : faire peur et comme on n’a rien dans la cervelle ni ailleurs ça marche. Regardons les tous de plus près :
Ségolène Royal : avec son air de « madone défraichie », le son chevrotant de sa voix qui doit normalement toucher le citoyen au cœur, il paraît que ça s’appelle le « parler vrai », un programme qu’on peut qualifier de brouillardeux et des attaques contre son adversaire le plus proche avec des mots dont chacun devrait presque l’emmener devant les tribunaux, car je le répète, parmi les votants, il y a des gens qui ont vécu la dernière guerre, et eux savent ce que le nazisme a produit. On ne plaisante pas avec cela. Se rapprocher du peuple juste pour les élections tout le monde le sait mais ça continue à marcher. Si vous regardez ses yeux on y voit plus de dureté que d’amour.
Nicolas Sarkozy : dans l’état déliquescent où est
François Bayrou : alors lui c’est vraiment un cas. Non seulement il fait partie de l’UDF qui est un parti de Droite, mais pour arriver il est capable de toutes les compromissions dont celle de faire ami ami avec la gauche. Il a été ministre de l’Education Nationale et je ne pense pas que son passage ait laissé un souvenir impérissable. Comment va-t-il expliquer à ses électeurs que s’ils votent pour lui, ils vont voter gauchecentredroite ? Et le pire, c’est qu’en ce qui le concerne son accession au trône ne pose aucun problème. Il ne se demande même pas ce qu’il va faire s’il n’est pas élu. Si on n’appelle pas ça « avoir attrapé le melon », je veux bien être pendue. En plus il parle d’unité nationale lui qui n’a cessé de torpiller son camp pendant des années.
Jean-Marie Lepen : à qui profite le crime. Je me répète, je croyais jusque là que tout ce qui portait une idée nazie, devait être interdit de parole et de réunion. Mais cette candidature arrange bien la gauche, donc on laisse faire. Espérons que nous n’aurons pas la divine surprise de 2002.
Dominique Voynet : elle aussi a fait partie du gouvernement en tant qu’écologiste, et je ne me souviens pas non plus qu’elle ait fait beaucoup de choses. Quand dans son spot de campagne elle s’interroge en disant : « que répondrez-vous à vos enfants quand ils vous diront tu savais mais tu n’as rien fait ? » C’est une question qu’elle a oublié de se poser quand elle était aux affaires.
Tir groupé : Marie-Georges Buffet, Olivier Besancenot et Arlette Laguillier : travailleurs, travailleuses, les patrons sont des salauds, il faut distribuer l’argent au prolétariat. Il faut garder les acquis sociaux, le travail c’est trop fatigant et quelque soit l’emploi occupé, on est des esclaves du Grand Capital. Je me pose une question. Comment se fait-il quand il y a tant de manifestations que le score électoral de ces partis soit si faible ? Autrefois il fallait compter avec le parti communiste. D’autre part, ces gens-là ne vivent pas dans la pauvreté et ils n’hésitent pas à faire payer leurs adhérents pour la propagation de leur foi (quand les syndicats organisent des réunions ou des voyages, ils boivent du champagne, fument des cigares, et ne mangent pas que des patates.) Comment souscrire à ce parti quand on sait à quelles dérives se livrent les pays vivant sous ce régime.
Nihous, Bové et Schivardi : là ça sent bon le terroir, l’accent rocailleux pour un, Nihous qui remplace bien mal le précédent, car on ne peut pas dire qu’il ait une vraie personnalité, et notre gaulois de service, moustache au vent qui comme Attila détruit tout sur son passage. Pauvre Mr Hulot, croyez-vous avoir été vraiment bien compris ?Mais après tout vous n’aviez qu’à aller défendre vos idées vous-mêmes si vous aviez eu du courage et surtout pour un sujet si important On ne peut qu’être d’accord pour certains combats que ces trois mousquetaires mènent, car c’est de notre avenir qu’il s’agit. Mais ils devraient s’en arrêter là parce que pour tout ce qui est de la fonction de président où il faut savoir aussi composer, prévoir, et gérer toutes les affaires de
Philippe de Villiers : perdu d’avance, mais comme les autres, il a la foi. Qu’il se soit battu pour sa région ne fait aucun doute, mais il est illuminé et il pense comme les autres qu’il va être la surprise de Dimanche prochain.
On a l’impression que le seul but pour certains, c’est de créer une surprise. Bien. C’est leur affaire. Quant à l’image donnée une fois de plus dans cette campagne, c’est la copie conforme de