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17 février 2007 6 17 /02 /février /2007 18:27
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Commençons par l’hôpital, endroit où tout client connu ou anonyme devrait être soigné de la même manière.  Ne vous faites pas d’illusion ,la  sélection pointe le bout de son nez à moins que votre maladie ne paraisse intéressante pour l ‘avenir de la science ou que vous fassiez partie d’un plan rouge suite à un attentat ou une grande catastrophe. Je ne pense pas que nos élus ou nos stars fassent la queue aux urgences, soient reçus par un étudiant en cinquième année. Généralement on fait appel au grand ponte qui va se libérer malgré un planning surchargé  pour le reste de la population. Mesdames et Messieurs les médecins, chers élus, pensez aussi un peu aux réels acteurs des soins hospitaliers : les infirmières, aides soignantes, brancardiers, kinésithérapeutes, agents d’entretien ,cheville ouvrière de ces endroits. Sans eux rien ne serait possible. Ils savent écouter les patients , les accompagner souvent jusqu’à leur dernier souffle, mettre du baume sur les blessures du corps et de l’âme. Pour tous ces gens- là, les trente-cinq heures ne veulent rien dire et des bas salaires sont une insulte à leur dévouement.

Smiley docteur prend notres.gif

Lorsqu’un patient rentre à l’hôpital, il devient un numéro pieds et poings liés à la merci des gens qui le soignent. Examens douloureux sans anesthésie pour beaucoup d’entre eux, impossibilité de décider de son sort, incommunicabilité avec le corps médical qui ne se met pas à la portée du client angoissé  par son état de santé. Beaucoup de gens atteints de maladies incurables lorsqu’ils le savent ou le pressentent préfèrent se suicider tant qu’ils sont libres de leurs actes. Bien qu’il existe une loi à ce sujet,  impossible d’obtenir son dossier médical. Enfin on ne va pas voir un médecin pour être jugé mais pour être soigné.

 

Ces dernières années nous avons paraît-il fait une découverte sensationnelle : on doit prendre en compte la douleur parce qu’elle EXISTE !!!!!!!!!!!!!!!! Miracle ! Si des personnes crient et pleurent ce n’est sûrement pas par  plaisir  et nous savons tous qu’il existe tout un arsenal de médicaments pour soulager les malades….

 

Dans notre monde, trouvez-vous normal que des personnes terminent leur vie dans des souffrances épouvantables, qu’à leurs derniers moments on ne les aide pas à passer ce cap si angoissant  avec le plus de douceur possible… Grave question mais qui devra trouver une solution  même si le sujet est tabou.

Smiley emoticone msn sueur.gif

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commentaires

S
j'ai écrit, plus tôt :ne voir que la nature immaculée. (de neige) aucun bruit. 2 ou 3 humains à 10 km à la ronde. quelques loups : sûrement.apercevoir quelques cervidés ? possible. les lynx, eux nous voient.je réponds à une question non posée :où cela se passe t - il ?dans le VercorsSt B.
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M
La médecine est devenue avec le temps une science de matheux. Mon père était médecin et il avait fait philosophie. Il m’a toujours dit que la médecine n’était pas une science, mais un art. Actuellement, avec les diplômes au rabais (des plus petits aux plus grands), on voit bien qu’il n’y a plus la même qualité au niveau du métier entrepris. Pour continuer sur la médecine, beaucoup de médecins ne sont plus dans leur cabinet à partir de 18h00, et donc direction Urgences pour tout et n’importe quoi. Et maintenant, ils ont tellement peur de<br /> la Justice<br /> qu’ils préfèrent déléguer. En plus grâce aux émissions médicales, le patient croit qu’il en sait autant que son docteur qui lui a quand même fait 7 ans d’études. Souvent, il arrive qu’on passe au cabinet médical avec une « liste de course », et le médecin dans ce cas fait office d’épicier.<br />  <br /> <br /> Je vois en lisant les réponses que chacun a quelque chose à raconter à ce sujet, le pire, comme le meilleur. Ces métiers de la santé dont le but principal est de sauver les gens, pour certains d’entre eux, pensent-ils à ce que va être la vie de ceux qu’ils ont soigné ? Car si bien entendu il faut soigner la souffrance physique, il faut aussi soigner la souffrance morale et ça prend du temps. On voit de temps à autre des acharnements thérapeutiques sur des personnes qui certes vont vivre mais vivre un calvaire ou être mis au rebus de<br /> <br /> la Société.<br /> Cela<br /> aussi est un sujet que l’on doit aborder. Tuer des gens, sûrement pas, se demander comment ils vont faire pour vivre est une bonne question.<br />  <br /> <br /> Mon livre, bien entendu ne prétend en aucun compte traiter tous les problèmes liés à<br /> la Santé<br /> , mais il a au moins ce mérite de mettre certains côtés négatifs en lumière et je note en lisant les réponses que je reçois, des idées que je n’ai pas eues ou exprimées. C’est pourquoi je m’attache un peu plus de jour en jour à toutes et tous ceux qui veulent bien apporter cette contribution à un début de réflexion. Je sais qu’on ne doit jamais généraliser, mais par contre, on doit combattre ceux qui ne font pas honneur à la profession.  <br />  <br />
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C
Il en va de la médecine comme de la culture ! on a pas su faire le tri de ce qui était important ou pas. C'est pour cela que nous avons l'impression d'une certaine incompétence. <br /> Je frémis quand j'entends de jeunes bacheliers ignorer l'exitence de Victor Hugo. La science a fait d'énormes progrès et naturellement l'enseignement se porte davantage sur ce qui est nouveau que sur ce qui est fondamental. <br /> Nos jeunes médecins ont perdu , pour certains, l' enthousiasme de leurs ainés. Ils préfèrent le confort des cabinets de ville ( sans gardes pesantes ) au dur sacerdoce du médecin de campagne. Ils sont bardés de diplomes et  souvent un peu trop surs d'eux . Il leur manque souvent cette chose magnifique qui hélas ne s'aquiert qu'avec le temps : l'expérience. <br /> La plupart d'entre eux deviendront avec le temps , ces hommes d'humanité dont chacun d'entre nous connait au moins un exemple. <br /> Je reste donc extrêmement positive cher St Baldoph sur les générations futures.
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M
Oui, Molère sur ce sujet ne peut rien dire, tellement chaque mot peut être douloureux ou mal compris par les lecteurs. Vous ne vous attaquez pas à un sujet où en quelques lignes, on peut résumer ce qu'on a à dire. <br /> Mieux vaut tourner sa langue et sa plume de nombreuses fois sur cette page de réflexion que vous nous offrez pour le week end, merci chère Mog, on voit que vous n'avez pas de pitié pour nous ( je plaisante bien sûr, je sais que vous nous aimez, même si par moments...........;)<br /> Puis je dire que je préfère Liszt à Chopin, le Liszt des années de Pélérinage,merci donc de penser à moi dans un prochain chapître
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:
il faut l'avoir vécu pour bien saisir la vérité de tes propos , mais encore une fois, bien dit !
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